Le rassemblement national s’est tenu le 27 Mai 2007 en région parisienne.
Il fait frais ce dimanche matin de Pentecôte sur le parking du Champ de Courses d’Enghien-les-Bains.
9 heures 30 : ils sont venus, ils sont tous là ! Henri, Jean-François et Catherine, José et Karine, Patrick et les deux Olivier, avec leurs épouses, Claude, Sylvie, les enfants, soit 16 personnes et, record battu, cinq voitures BMC: une 1300 GT, trois Vanden Plas et une très rare Innocenti I5, cousine italienne de nos voitures et récente acquisition de José.
Après la joie des retrouvailles, la photo de groupe est repoussée et c’est rapidement le départ car l’emploi du temps s’avère très serré.
Direction Auvers-sur-Oise où dans le parc du château se prépare la fête annuelle de l’Iris. Rapide découverte des stands qui présentent fleurs, plantes exotiques et spécialités régionales.
Le musée nous attend pour nous emmener sur le « Chemin des Impressionnistes ». Curieusement, pas de tableaux dans ce musée. Expositions de costumes et de photographies en noir et blanc sur le petit peuple des travailleurs et la bourgeoisie des villes, salle de caf’conc’, reconstitution d’une salle d’attente de gare et d’un wagon de chemin de fer de 3ème classe, affiches, animations audiovisuelles font revivre la vallée de l’Oise au XIXème siècle, retracent les grands travaux du préfet Hausmann sous Napoléon III, ressuscitent le siège de Paris en 1870, la révolte de la Commune au printemps 1871, autant d’événements qui ont baigné le monde impressionniste et permettent de comprendre le mouvement pictural. Largement agrandies et habilement mêlées à la réalité des paysages, les toiles de Van Gogh, Pissaro, Caillebotte, Monet, Manet, Degas et consorts rendent la lumière et les couleurs à la perfection, enchantent le regard, laissent l’âme ravie. Vraiment un beau parcours: original dans sa formule et très didactique ! A conseiller sans réserve.
A la sortie, les prévisions météorologiques se rappellent à notre mauvais souvenir et c’est sous les parapluies que nous traversons à pied une partie du bourg pour gagner le restaurant « Le Chemin des Peintres ».
Après l’absinthe (heureusement, pas celle qui rend aveugle), les conversations vont bon train autour de la table, le temps s’écoule, les enfants prennent patience de leur côté en jouant aux cartes, et c’est avec un bon retard que nous reprenons le fil de notre randonnée à la queue leu leu, toujours sous une pluie battante.
Les petites bourgades se succèdent. Tiens, mais nous sommes déjà passés là tout de suite… Tours, détours, contours et retours: maman, y-a-t-il un pilote dans l’avion?… Heureusement, nos deux organisateurs, au départ, sans doute peu confiants dans leur boussole, nous ont distribué les numéros de portable de chacun, et, quelques protestations téléphoniques plus tard, notre caravane retrouve le nord et le château d’Ecouen, but de nos pérégrinations de cet après-midi.
Hélas, lorsque nous débarquons, c’est pratiquement l’heure de la fermeture et nous ne pouvons que parcourir au pas de charge les salles du rez-de-chaussée en nous promettant bien, devant les splendeurs exposées, de nous retrouver une autre fois pour une découverte plus approfondie de ce magnifique édifice Renaissance.
Miracle à la sortie : la pluie vient de se calmer et nous profitons fébrilement de l’éclaircie pour faire la photo de groupe que nous nous promettons depuis le matin. Chacun s’en donne alors à cœur joie, sous tous les angles.
Le soir, nous nous retrouvons tous à Maurecourt où la famille Gouin au grand complet nous ouvre sa table pour un savoureux repas.
Echange amical, convivialité, ambiance chaleureuse demeurent les maîtres-mots de nos rassemblements et prouvent l’excellence de la formule choisie: un noyau de participants qui s’agrandit au fil des rencontres et des liens qui se tissent autour d’une passion partagée.